vendredi 3 août 2012

Le club des incorrigibles optimistes de Jean Michel Guenassia

résumé : Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient franchi le Rideau de fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre allait bouleverser définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.

Mon avis : J'ai bien aimé, ce roman, certes long (mais bon on va de 1959 à 1964) mais bien maîtrisé.

Michel Marini, notre héros principal, a douze en 1959, est un adolescent qui adore lire, jouer au baby foot. Sa famille est sur le point de se déchirer, d'ailleurs, ses parents se sépareront après, que son grand frère est déserté en Algérie.
Un jour, il passe, dans l'arrière salle du Balto, il découvre un club d'échec, composé majoritairement de réfugiés venus de l'Est. A leur contact, Michel va se construire le jeune apprendre la vie, l'amour, la poésie, la politique, la photo et les échecs.

Les autres héros, ce sont donc Igor, Sacha, Imré, Leonid , Tibor, Pavel, tous ces réfugiés, dont l'auteur nous raconte le destin. On découvre, lors de retour en arrière, pour quelles raisons ils sont passés à l'ouest, abandonnant femme et enfants, mère et proches, sans espoir de les revoir. Certains sont toujours pour le communisme, d'autres le défendent, et donnent lieu à des discussions animés dans cet improbable club d'échec.

J'ai bien aimé parce qu'on est plongé, dans la France des années 60, et aussi parce que cela m'a appris pas mal de choses sur ce qui se passait derrière le Rideau de fer.

Note : 4/5

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